474.6 Alceu amoroso lima (1893-1983): Contrainte et liberté

Friday, August 3, 2012: 12:00 PM
Faculty of Economics, TBA
Oral Presentation
Guilherme ARDUINI , Historian of the Local Assembly of the State of Sao Paulo, Brazil
Ce travail essayera de annalyser les contradictions vécus par Alceu Amoroso Lima (1893-1983) pedant les deux périodes les plus autoritaires dans l’histoire de l’État brésilien : le « Estado Novo » (1937-1945) et la dictature militaire (1964-1985). Cela va entraîner une  réflexion sur le délicat équilibre entre son désir d’autonomie d’action et les contraintes exercés sur lui par les institutions desquelles il fait parti, mais aussi par un État attaché au contrôle des libertés individuelles. Le texte est structuré dans l’analyse de ses livres, y-inclût des autobiographies.

Durant le « Estado Novo », l’Église catholique est une institution assez dynamique au sein de la société brésilienne, soit par son presence plurisseculaire, soit par son singulaire amplitude nationale. L’hiérarchie écclesiale soutient le status quo et choisit Amoroso Lima comme son principal représentant dans ce qui concerne la politique et les mouvements sociaux, spécialement ceux liés au mouvement ouvrier et à l’éducation. Cependant, Amoroso Lima joue un rôle ambigu, parce qu’il accepte l’ordre en vigence mais se démontre soucieux de préserver sa liberté d’action. De cela résulte son action de recruteur de fonctionnaires pour les Ministères de l’Éducation et du Travail sans qu’il accepte lui-même l’invitation pour devenir Chef du Gouvernement en 1935 ou Ministre du Travail en 1938.

Différement, en 1964, l’Église perd space en faveur d’une croissante industrie culturel secularisée. En plus, elle ne jouit pas de la confiance des militaires, parce que trôp impliquée dans la crise d’identité exprimée par les tensions du concile Vatican II. Amoroso Lima est du côte de ceux qui défendent le aggiornamento et se montre critique au régime face à la présence de la torture et de la censure. Paradoxalement, c’est dans un moment de relative fragilité de l’institution à laquelle Amoroso Lima s’est dedié pendant décennies qu’il obtient plus de force et admiration.