Saturday, August 4, 2012: 4:39 PM
Faculty of Economics, TBA
Oral Presentation
Cette recherche met en valeur les relations de pouvoir vécues par les hommes et les femmes dans un contexte de conflit causé par la construction d'un projet hydroélectrique. Ces personnes revediquent le droit de rester sur leur terre, en exigeant leurs droits et une représentation dans la sphère politique. Dans ce champs de forces ce sont les femmes touchées par le barrage notre objet d’étude, tout comme leurs relations avec les hommes et leurs familles, lesquelles nous permet de comprendre le «lieu» ; l’espace qu'elles occupent dans la maison, les associations communautaires, le Mouvement des Personnes Touchées par les Barrages (MAB) et au gouvernement au niveau municipal et de l'État. Nous avons pour but d’identifier si la participation des femmes dans le MAB a contribué pour changer les relations entre les hommes et les femmes dans la famillle, la communauté et le mouvement social. Et si certains facteurs ont conduit à «l'autonomie» des femmes, dans les secteurs public et privé. L'unité d'analyse ce sont les femmes et les hommes touchés par la construction des petites centrales hydroélectriques de Fumaça. L'univers empirique ce sont les villages de Miguel Rodriguez et Emboque Guaiana - Diogo Vasconcelos, Zona da Mata de Minas Gerais, au Brésil. Nous avons pu remarquer que la participation des femmes dans l'action collective sont basée principalement sur la volonté d’avoir leurs moyens de subsistance ce qui a influencé l’augmentation des disparités entre les hommes et les femmes. La présence des femmes dans les actions collectives n'ont pas empêché la violation des droits de l’homme mais, a permi d’obtenir le droit à une indemnité plus juste, l'accès à l'emploi, le logement et la terre pour les familles. Nous avons observé que le mouvement des femmes dans les sphères privées vers les espaces publics entraînent l’empowerment et plus de visibilité.