296.2 La resposabilité individuelle et l'automanagement émotionnel

Thursday, August 2, 2012: 12:45 PM
Faculty of Economics, TBA
Oral
Daniel PEREIRA ANDRADE , Fundação Getúlio Vargas - SP, Sao Paulo, Brazil
La conception des travailleurs comme des entrepreneurs qui doivent gérer son capital humain a été introduit dans le discours du management depuis les années 1990. Cette responsabilisation individuelle répond à un impasse. D’un côté, il faut obtenir l’engagement subjectif du travailleur dans des entreprises qui ont généralisé l’autonomie et la prise de décision dans un modèle de réseaux flexibles et travail en équipe. Cette organisation a mis en relief des qualités emotionnelles liées à la motivation au travail, au compromis avec l’entreprise, à leaderance charimastique des équipes et au rapport aux partenaires et aux clients. Les dispositifs de pouvoir se sont tournés vers la dimension soft des organisations, en contrôlant la subjectivité, les émotions, la culture, les valeurs, l’immaginaire et le sens de la vie. D’autre coté, la recherche de l’engagement subjectif s’est passé au moment où la croissance du chômage et l’émergence de formes plus flexibles et précaires de travail ont défait les liens de partenance par rapport à la corporation, en constituant des émotions négatives comme anxiété, frustration, aphatie, père et souffrance. La conception du capital humain a permis de concilier l’engagement subjectif avec la flexibilité et précarisation par l’idée de que chaqu’un travaille pour soi même et dois se responsabilisé pour développer et gérer ses compétences emotionnelles. C’est une obligation de l’individu s’adapter à les règles émotionnelles démandé par le management. À travers d’un souci de soi, il faut éliminer les émotions négatifs et pathologiques qui provoquent des comportaments irrationels dans l’organization et créer des émotions positifs pour la meilleur rélation productive au travail. L’intélligence émotionnelle est le dispositif qui convertit toute émotion en un produit de entière responsabilité du travailleur. L’automanagement du capital émotionnel est mésuré par des échelles qui quantifient et classifient les travailleurs, en produisant une nouvelle forme de inégalité émotionnelle.