Gouvernance Responsable Des Méta-Organisations Et Satisfaction Des Parties Prenantes : Cas De L'auf.

Assimilée à un ensemble dont les membres sont des organisations plutôt que des individus, (Leys et Joffre, 2014), la méta-organisation est très souvent caractérisée par un mode souple d’appartenance, une absence de règles formelles et de système hiérarchique de pilotage (Malcourant et al., 2015). Selon Leys et Joffre (2014), La création d’une méta-organisation modifie les frontières traditionnelles de l’organisation et engendre par la même occasion, une augmentation de l’incertitude pour les acteurs. La gestion de cette incertitude nécessite des pratiques de gouvernance spécifiques.

Dans le secteur de l’éducation tertiaire, les méta-organisations telles que l’Agence Universitaire de la Francophonie, jouent un rôle crucial dans le développement et l’amélioration d’un enseignement inclusif et de qualité. La gouvernance d’une telle structure demeure complexe, non seulement du fait de la pluralité des missions des organisations qui la constituent (les universités), mais également du fait de la diversité des attentes de ses parties prenantes.

Cet article a pour objectif d’explorer la contribution d’une gouvernance responsable de l’AUF à la satisfaction de ses parties prenantes. À partir d’une étude de cas réalisée au sein de l’agence du Cameroun, l'étude examine les mécanismes de gouvernance mis en place par l'AUF pour répondre aux attentes variées de ses parties prenantes, tout en procédant à leur hiérarchisation.