On propose d’interroger un aspect de la position et des méthodologies du chercheur lorsqu’il se trouve dans la position d’un observateur engagé, terme préféré ici à « observation participante ».Par cette expression, « observateur engagé », on souhaite questionner l’équilibre, ou le déséquilibre, de celui qui se trouve dans un espace professionnel à chercher à « faire le point », « prendre du recul », « objectiver », « analyser » ou selon une expression qui pour être galvaudée n’en reste pas moins utile : « déconstruire ». Il s’agit d’un chercheur embarqué, mais qui pour autant veut ne pas être « embedded ».C’est principalement dans une recherche réflexive sur l’observation engagée à l’Université que sera inscrite la communication proposée.
Révéler, « expliquer » un « grand secret », c’est souvent dévoiler – partiellement… Salomé a plus d’un voile – « ce que tout le monde sait ».
On peut, néanmoins, faire l’hypothèse que le chercheur ne fait pas rien lorsqu’il dévoile un grand secret à un public d’acteurs qui ne disaient rien d’autant plus qu’ils savaient tout.
La question des « grands secrets » pose donc la question de ce que l’on fait lorsque l’on fait accéder à un statut public des connaissances – des ethnométhodes (Garfinkel) – dont le mode d’existence et la survivance, pour consubstantielles qu’elles soient à certaines organisations et institutions, repose sur le statut du secret.
La communication exposera
- La problématique de la construction de quelques « grands secrets » en objets d’observation
- La question de l’éthique de publication des « grands secrets »
- Quelques aspects des problèmes de publication et de réception.
The paper will be presented in French or English language according to organisator's preference