Il s’agit notamment de :
- Comprendre comment se sont construits les monopoles historiques dans le ferroviaire.
- Analyser l’entrée en crise du mode antérieur de régulation.
- Retracer finement les étapes de l’ouverture plus récente à la concurrence (régimes de justifications, performativité de l’économie, jeux d’acteurs collectifs et individuels, rôles des institutions européennes, françaises, des patronats ferroviaires, des lobbys européens, etc.) ;
- Lorsqu’elle a eu lieu, décrire les conséquences de la libéralisation pour les cheminots, notamment en ce qui concerne les conditions d’emplois, les conditions de travail et les relations professionnelles, etc.). Pour ne prendre que l’exemple de la France et du Royaume Uni, le service rendu aux usagers et les conditions de travail des cheminots ou des railway workers (publics ou privés) se sont dégradés avec la mise à mal des monopoles historiques.
- Analyser les logiques étatiques et leur rapport aux logiques de marché versus logiques de cohésion sociale et de développement des services publics notamment tournés vers les groupes sociaux les plus vulnérables.
- Enfin, regarder si les formes d’emploi, de travail et d’organisation du secteur ont tendance à converger en direction d’un modèle où si elles restent largement déterminées par le cadre politique-culturel et national dans lequel elles s’insèrent.