Les Variantes De l’Économie Par Projets Dans Les Arts Visuels
La communication s’appuie sur un corpus d’entretiens semi-directifs et biographiques constitués à ce jour d’une trentaine d’artistes et d’une dizaine de responsables culturels. Ce corpus est complété par un travail mené pendant un an et demi avec un groupe de 17 d’acteurs (représentants des collectivités territoriales, artistes, directeur d‘école d’art, directrice de centre d’art, responsables d’association et de réseaux, commissaire d’exposition, représentants d’agences culturelles) du secteur des arts visuels réunis 5 fois sur des journées entières pour échanger sur des thématiques spécifiques liées à la recherche (le statut, la filière des arts visuels, l’organisation en collectif, l’hybridation de l’économie artistique.)
Cette communication se propose d’approfondir la réalité du travail par projet et la diversité économique qu’elle implique. En effet, si cette modalité de travail est considérée comme une caractéristique du travail artistique (Menger, 2002), sa signification pour les artistes comme pour les acteurs culturels est loin d’être univoque. Le travail par projets implique des modalités économiques différentes qu’il sera question de préciser ici à partir d’exemples choisis. Il mobilise notamment différemment trois éléments : une conception de l’art et de sa production, une capacité à s’inscrire dans des collectifs et une hybridité du travail artistique.