Rituels Urbains Comme Espace d’Inclusion: Une Signification De l’Espace Public

Une ville ouverte est un espace ouvert d’inclusion qui de même permet à la ville de survivre. D’un côté cette ouverture augmente les contrastes et les confrontations entre de différents styles de vie; d’un autre côté, favorise les contacts, le respect pour les autres aussi bien que la conception des différences comme valeur. Parmi les différentes modalité d’activer cet espace d’inclusion, à côté des activités formalisées telles que les politiques d’intégrations ou le marketing ou branding de la ville, l’on retrouve aussi des activités informelles et auto-organisées qui se déroulent dans les espaces urbains publics en mesure d’améliorer les dynamiques d’appartenance et de coexistence pacifique entre les résidents et les nouveaux arrivants. Il s’agit d’une expression culturelle importante pour la ville : les rituels urbains. Avec cette expression l’on entend de nouveaux rituels, inventés ou re-inventés, n’appartenant pas nécessairement à la tradition, dans le sens qui ne sont pas la simple répétition des rituels déjà existants. Ainsi, par l’invention d’un rituel, l’individu et la collectivité créent une histoire, qui met en relation le passé avec le futur, la vie passée personnelle, mais aussi le passé du territoire, de l’espace urbain en lien avec le futur du territoire. Et dans ce cas là aussi le rituel acquit une haute valeur symbolique en ce qui concerne les dimensions de l’identité, de l’appartenance, de l’inclusion qui se jouent au moyen d’un espace public.

L’intervention vise à souligner les aspects incluants des rituels urbains à partir des observations menées dans les villes de Turin et de Genève.